Le métier d’agent conseiller immobilier est un véritable ascenseur émotionnel ! Perte de mandat, désillusions, moments de doutes : les difficultés du métier de conseiller immobilier sont nombreuses ! Pourtant, il réserve aussi de beaux moments de succès et de réussite… Suivez-moi, je vous livre 7 conseils pour réussir, issus de mon expérience et de ma vie de négociateur !

Les 7 conseils à suivre pour affronter les difficultés du métier de conseiller immobilier

Conseil n°1 : être proactif pour éviter les résultats en dents de scie

Travailler sa régularité

Pour éviter de traverser des moments difficiles en étant agent immobilier, il faut tout d’abord travailler sa régularité.

Dans le métier, c’est quelque chose de très important, qui va vous permettre de ne pas trop travailler en dents de scie – et d’avoir une régularité dans votre chiffre d’affaires.

Il n’y a rien de plus frustrant, ou de plus déstabilisant, que d’avoir des résultats irréguliers ; attendre un petit peu que les ventes arrivent.

Ce n’est pas parce-que vous visez sur une vente que vous allez en obtenir une… Mais tout que vous mettrez en place pour obtenir cette vente ! Comme trouver des mandats, des mandats de qualité, et ensuite les commercialiser et les mettre en vente.

Mettre en place des actions concrètes

Ce que je vous suggère c’est de vraiment être proactif dans votre réussite – parce qu’il n’y a que ça qui va faire que vous allez y arriver ! Les actions que vous allez mettre en place, des actes concrets qui vont vous permettre d’obtenir des résultats.

En exemple d’épreuve difficile que peut vous faire douter ? Penser avoir établi une relation de confiance avec un client et se rendre compte que celui-ci nous a trahit. Ce type d’épreuve n’est pas forcément quelque chose ou vous pouvez toujours avoir une « responsabilité », mais une réalité du métier. Ce type de mauvaise expérience nous amène au conseil n°2…

Conseil n°2 : accepter de ne pas toujours atteindre 100 % de réussite

Il faut accepter que vous n’atteigniez pas toujours 100 % de réussite et les moments de déception – parfois même de grande déception, voire de désillusion ! Ce qu’il faut, pour obtenir des résultats et avancer, c’est tout mettre en place pour avoir le moins de déception possible et s’approcher le plus possible du 100 % de réussite…

Si vous ne les atteignez pas ? La chose la plus importante à retenir c’est que vous avez tout mis en place pour réussir. C’est être dans l’acceptation et admettre que l’on ne peut pas toujours tout réussir !

Conseil n°3 : se projeter dans le temps et non à l’instant T

La valeur du travail en amont même si vous ratez un mandat

Vous êtes nombreux, sur les réseaux sociaux, dans les appels que je reçois ou tout simplement dans ma team, à dire exprimer vos déceptions :

« voilà j’ai rentré un super mandat, j’ai pris une exclu en mandat simple, j’ai établi une super relation avec le client, et finalement le client a vendu tout seul ou l’acquéreur a trouvé tout seul son bien »…

Mon conseil pour surmonter ces difficultés ? Vous devez vous projeter beaucoup plus loin dans le temps ! Dans l’immobilier vous ne travaillez pas à l’instant T. Vous travaillez bien plusieurs semaines en amont du résultat. Vous travaillez durant plusieurs semaines, plusieurs mois…

L’impact d’une bonne expérience client dans le temps

Tout ce que vous faites a une incidence – même si vous avez raté votre mandat. En effet, le client peut revenir ! Même si le bien est vendu, le client peut être satisfait de la relation que vous avez eue avec lui. Résultat ? Il risque de vous recommander de vous, et non pas forcément la personne qui a vendu le bien.

Essayez donc toujours de vous projeter toujours, de ne pas vous focaliser sur l’instant T. Oui, certes là vous avez perdu ce mandat ou cette vente, mais le travail que vous avez accompli, la relation de qualité que vous avez eu avec le client, vont engendrez des recommandations !

Enlevez-vous de la tête cette idée que le client va recommander celui qui a vendu. Non, le client va recommander celui avec qui il a eu la meilleure expérience client.

Conseil n°4 : faire un point objectif sur son parcours et sa progression

Pour suivre ce conseil, j’aimerez que vous soyez objectif et factuel sur la réalité de votre travail. Vous avez souvent tendance à vous blâmer, à rester focus que sur vos échecs sans regarder tout ce que vous avez réussi, sans regarder tout ce que vous avez accompli jusque-là !

Prendre conscience du chemin parcouru

Dans ma team, les membres me disent que mon aisance et ma réussite les impressionne… Ce qu’il faut savoir, c’est que je n’ai pas du tout réussi du jour au lendemain ! Que j’ai mis plusieurs années à réussir – et à comprendre j’étais en train de réussir.

Avoir conscience de sa progression est quelque chose de très important. Ce qui compte c’est de regarder en arrière d’où vous êtes partis et où vous en êtes aujourd’hui….

Suivre sa progression

À l’aide d’un tableau, suivez votre progression. Regardez où vous en étiez il y a 3 mois ? Il y a 6 mois ? Alors bien sûr, si les choses n’évoluent pas il faut effectivement se poser les bonnes questions. Mais on a tendance, quand on rencontre une difficulté, à se dire « bon ben voilà je suis nul » et en rejeter d’un revers de main tout ce qu’on a accompli jusque-là ! Ça, il ne faut vraiment pas le faire c’est vraiment dommage…

Lorsque vous essuyez un échec, prenez le temps :

  1. D’accuser le coup, parce que c’est normal, la déception ça fait partie du jeu. Il faut se laisser le temps de la digérer… On a parfois besoin de tomber pour mieux se relever et rebondir.
  2. De faire une analyse objective de la situation et de regarder plutôt le verre à moitié plein, plutôt que le verre à moitié vide !

Conseil n°5 : se féliciter !

Sé féliciter est très important dans ce métier – et on ne le fera pas forcément à votre place. Soyez content de ce que vous avez réalisé. Si vous avez, par exemple, tenu votre objectif de prospection et bien c’est une victoire, célébrez-là !

Vous vous étiez fixé pour objectif d’améliorer votre suivi client vous l’avez fait, cela ne paiera demain ! Félicitez-vous de l’avoir fait, d’avoir mis en place votre prospection de façon régulière – même si vous n’en avez pas tout de suite le retour espéré, ça va arriver !

Conseil n°6 : avoir une « raison forte »

La raison forte, j’en parle très souvent, c’est vraiment le moteur, ce qui fait que pourquoi vous faites les choses. Ceux qui ont le plus gros moteur sont généralement ceux qui réussissent le mieux, parce qu’il est utile au quotidien, bien sûr, mais il vous est utile encore plus particulièrement quand vous êtes dans l’échec.

Conseil n°7 : s’autoriser des moments de liberté et de lâcher-prise

L’importance des moments de liberté

Accordez-vous des moments de liberté, des moments où vous lâchez prise, ou vous vous défoulez, pour vous vider la tête. Ça peut être une simple petite balade, peu importe, l’important est de se vider la tête. Souvent, lorsque l’on traverse des moments difficiles, on ne se donne pas l’autorisation de le faire…

Ce que je voudrais que vous fassiez à partir d’aujourd’hui, c’est vous vous donniez le droit (même quand vous êtes dans une phase d’échec, de non réussite, que vous essayez de faire des choses et que vous n’y arrivez pas vraiment) d’avoir du plaisir. D’avoir des moments à vous. De prendre du temps pour vous….

Recharger les batteries est important, parce que c’est ça qui va vous permettre de passer la difficulté et d’y arriver – en évitant une baisse de morale ou d’énergie. Vous avez besoin de moments de détentes où vos pensées se libèrent (et où les solutions viennent, aussi). Si vous ne vous octroyez pas ces moments-là, et bien votre cerveau capote !

Les moments de partage avec votre famille ou vos amis, les moments où vous défoulez dans un sport que vous aimez, c’est important car ça contribue vraiment à la réussite. Sans ça ce n’est pas possible (à cause de l’épuisement physique ou émotionnel et du stress). Il faut vraiment les intégrer dans votre routine !

L’importance du lâcher-prise

Le lâcher-prise c’est un petit peu comme prendre soin de soi, mais c’est quelque chose de plus mental et de plus profond – et qui est assez difficile à atteindre mais pourtant fondamental.

Souvent, malheureusement, on y arrive sans le vouloir. On y arrive parce que l’on a touché le fond ou parce que l’on n’a plus rien à perdre. Et là on fait les choses car on se dit « là c’est pas grave, que j’y arrive ou pas, on n’est plus dans le jeu et là, par magie, les choses se déclenchent.

C’est arrivé de nombreuses fois avec les membres de ma team, parce que quand on est trop focus sur un objectif (qui n’est pas le bon objectif) et bien c’est toujours pareil c’est un processus qui se passe dans notre cerveau. On bloque et on n’est pas réaliste sur soi-même, sur les actions que l’on doit mettre en place et on focalise sur les mauvaises choses.

Par exemple, quand vous avez le focus « il faut que je fasse une vente, il faut que je fasse une vente, il faut que je fasse rentrer de l’argent » : ça c’est le mauvais focus ! Ce qu’il faut s’est revenir à en arrière et se demander « comment on fait une vente ? »… Et là vous arrivez à faire votre vente !

C’est comme lorsque la fin de droits Assedic approche, et se termine dans 3 mois, par exemple. Vous bloquez sur la deadline. Vous bloquez dessus et ça provoque un état de stress, vous manquez d’objectivité. C’est là où vous êtes complètement dans l’inaction (ou alors dans l’action peu fructueuse), ça fait partie de la procrastination !

Les 7 points à retenir pour réussir le métier d’agent immobiliers

La réussite est question de résultat mais, nous l’avons vu, aussi d’attitude. Un mauvais mind-set est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles les agents immobiliers échouent ! Pour réussir le métier de conseiller, il est primordial d’adopter un bon état esprit pou r pouvoir rebondir ou avancer dans les moments difficiles. Au quotidien, veillez toujours à :

  1. être proactif et régulier dans votre travail ;
  2. accepter qu’il n’est pas toujours possible d’atteindre 100 % de réussite (c’est normal !);
  3. dépasser les déceptions à l’instant T ;
  4. être objectif sur votre parcours et vos résultats ;
  5. voir toujours le verre à moitié plein ;
  6. avoir une « raison forte »
  7. jouir de moments de liberté pour pourvoir lâcher-prise… et avoir toujours l’énergie nécessaire à la réussite !

 

 

Dites-moi dans les commentaires comment vous vous faites pour essayer de faire face aux difficultés que vous rencontrez dans le métier. Est-ce que vous y arrivez ? Est-ce que vous vous êtes reconnu dans cette situation ?