La vente d’un bien immobilier se fait en plusieurs phases. La plus cruciale ? La publication de l’annonce, qui permet de faire connaître le bien auprès des potentiels acquéreurs ! Vous vous demandez comment rédiger l’annonce immobilière d’un bien qui suscite l’intérêt ? Voici 5 étapes pour écrire un texte qui s’adresse à la bonne cible et invite au call-to-action

 

# FAQ 12 : Comment rédiger l’annonce immobilière d’un bien ?

Je suis ravie de vous retrouver pour cette FAQ n°12. Je réponds à Catherine, qui me demande s’il existe une manière idéale pour rédiger les annonces (et si en dire trop peut provoquer le désintérêt par manque de surprise) ?

Catherine, vous avez tout à fait raison de vous poser cette question. L’objectif premier d’une une annonce n’est pas de vendre, mais de générer un contact pour vendre un bien – ou un bien similaire. En effet, il se peut que le bien proposé dans l’annonce ne convienne pas, c’est d’ailleurs souvent le cas. L’idée est que vous puissiez basculer le prospect sur un autre produit qui pourrait l’intéresser, et pour cela, il faut obtenir le contact. C’est à ce moment-là que vous pourrez connaître les besoins exacts de votre prospect et que vous pourrez commencer réellement votre travail avec lui.

Alors, vous l’avez compris, tout l’enjeu est de suffisamment en dire pour obtenir des contacts un minimum qualifiés, et pas trop, pour susciter l’intérêt et ainsi déclencher l’appel. C’est un petit peu comme un funambule sur un fil qui cherche son équilibre !

 

Étape 1 : Gagner la confiance des acquéreurs potentiels en étant honnête

Vos annonces doivent être, avant tout, trouvées par les acheteurs. Votre mandat aura beau être le meilleur, encore faut-il qu’il soit proposé aux internautes ! Là, je vous parle bien sûr des filtres des moteurs de recherche et des champs apparaissant sur les résultats de recherche, de chaque portail immobilier.

Vous remarquerez qu’à chaque résultat de recherche, en fonction du portail, il y a des petites différences. Cela va du simple mot clé au titre personnalisé, ou d’options qui permettent de mettre en avant un élément en particulier – comme une baisse de prix ou la mise en vente d’une exclusivité. Cela vaut vraiment la peine de prêter attention aux détails de chaque portail, si vous voulez être correctement visible auprès de vos prospects.

Pour bien rédiger une annonce, trois critères sont essentiels :

  • Le prix ;
  • Le type de bien ;
  • Le secteur.

Concernant le secteur, je vous recommande d’indiquer le lieu exact. Rien n’est plus agaçant pour un prospect que de s’apercevoir, à la fin de l’annonce, que le bien se situe à 30 kilomètres de sa recherche – mettez-vous à sa place et imaginez sa contrariété, cela multiplié par 15 ou 20 annonces ! En faisant ça, vous prenez le risque d’être catalogué. C’est une perte de confiance et de contact assuré, car vos prospects ne prendront plus la peine de regarder vos annonces. L’acquéreur élargira lui-même sa recherche, s’il ne trouve pas ce qu’il veut.

Sachez que certains portails, comme Le bon coin, sont capables d’orienter vos annonces vers les visiteurs qui leur semblent pertinents en termes de zone géographique. En effet, ce site d’annonces trace vos prospects et peut prédire l’évolution de leur projet en analysant leur navigation sur le site. De plus, élargir la zone de recherche est tout à fait le genre de travail que vous devrez faire en face à face, avec vos prospects.

Je vous recommande donc d’opter pour la mise en confiance en indiquant le secteur précis.

 

Étape 2 : Mettre son bien immobilier en valeur avec des photos

Avant le texte, travaillez les photos ! C’est ce que les acheteurs regardent en premier. La première photo, la « photo phare » doit être la plus jolie. C’est elle qui donnera envie à l’internaute de consulter votre annonce – ou pas. Je pense qu’il vaut mieux frustrer l’acquéreur (avec seulement deux ou trois photos superbes), plutôt que de faire un reportage photo sans intérêt. L’idée est toujours que le prospect prenne contact avec vous, et pas de le faire fuir !

Vous pouvez adapter le nombre de photos à la taille du bien ; décider, par exemple, que du studio au T3, deux ou trois pourraient suffire (et augmenter le nombre s’il s’agit d’une maison). D’après les analyses faites par Immobilier 2.0 auprès des portails immobiliers, le nombre idéal de photos, permettant de faire correctement remonter les annonces, serait de quatre clichés. Toutefois, si c’est pour photographier les WC… Oubliez !

Ce qui compte le plus est d’arriver à provoquer une émotion positive ou agréable, sans pour autant cacher les défauts.

 

Étape 3 : Définir la bonne cible pour toucher l’acheteur

À cette étape, vous allez vous adresser directement à votre cible. Aussi, portez le plus grand soin à la réaction du contenu de l’annonce. Pour cela, vous devrez accomplir deux missions :

  1. Séduire l’acheteur

Concernant l’acheteur, adressez-vous au bon profil, c’est-à-dire celui correspondant au bien proposé. Essayez de vous demander qui serait « l’acquéreur type ». Un jeune couple ? Des retraités ? Une famille recomposée ou de bons bricoleurs ? Essayez d’imaginer un texte qui pourrait le séduire. Y a-t-il des éléments dans le quartier ou dans le bien lui-même, qui attireraient plus particulièrement votre cible ? Comment vivra-t-il dans ce bien ? Est-il adapté aux soirées entre amis ? Peut-on boire un café en terrasse, en bas de chez soi ? Faites rêver le client et montrez-lui que ce bien correspond à son lifestyle.

  1. Séduire Google

Le texte doit être agréable et facile à lire. Il y a plusieurs années, il était d’usage de rédiger des annonces dans lesquelles tout le texte était en abrégé. Il y avait une raison précise à cela : le coût de l’annonce (puisque l’on payait au caractère). Cette habitude est malheureusement un petit peu restée, je le vois parfois dans vos annonces. Mon conseil ? Faites de vraies phrases. Ainsi, vous plairez à Google et offriez une réelle expérience utilisateur* à vos prospects.

Concernant les caractéristiques du bien, si elles sont essentielles, il est toutefois inutile de les lister dans leur intégralité dans le corps du texte. Ce serait redondant et cela n’apporterait rien de plus aux lecteurs – il y a des zones spécifiques pour cela. Ne les jetez pas en bloc, toutes les unes à la suite des autres. Essaimez-les au fur et à mesure dans votre texte. Notez que les plus importantes devront être citées au début de l’annonce.

 

Étape 4 : Travailler sa phrase d’accroche pour inciter au clic

Le titre d’une annonce est très important, car il fait office d’accroche. C’est lui qui fera cliquer ou pas le prospect. Rédigez-le en dernier. Comme vous aurez déjà rédigé le texte de votre annonce, il vous sera plus facile d’en dégager l’essentiel pour vos potentiels acquéreurs.

 

Étape 5 : Convertir un visiteur en prospect identifié grâce au call-to-action

C’est un élément que vous maîtrisez assez bien sur vos flyers, mais un peu moins lorsque vous publiez une annonce sur le web. Dites clairement à vos prospects ce que vous attendez d’eux (qu’ils vous contactent par téléphone, qu’ils prennent rendez-vous pour une visite – ou tout autre « appel à l’action » call-to-action) adapté à la situation.

Un dernier conseil ? Ne vous y prenez pas au dernier moment pour travailler  votre annonce. Cette étape est une étape clé pour votre prochaine vente, elle mérite donc toute votre attention. Vous avez passé du temps et de l’énergie à prospecter, à suivre vos vendeurs pour obtenir leur bien à la vente, etc. Il serait vraiment dommage de réduire vos efforts à néant, en négligeant ce travail.

Si vous voulez en savoir plus sur les annonces, la « FAQ n°11 comment avoir des appels sur vos mandats » pourrait vous intéresser…

 

➡️ À retenir  : Comment rédiger l’annonce immobilière d’un bien ? Gagner la confiance des potentiels acquéreurs, mettre son bien immobilier en valeur, définir la bonne cible, travailler sa phrase d’accroche et inciter au call-to action, sont les 5 clés d’une annonce bien rédigée !

 

 

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(*) L’expérience utilisateur (ou « UX ») qualifie l’expérience globale ressentie par l’internaute lors de son interaction avec un dispositif ou un service numérique. En bref, votre visiteur a-t-il apprécié la visite sur votre site ?